La méthode Montignac : les principes de base

Publié le Dimanche 22 janvier 2012 par Chantal

La méthode Montignac met en avant le « mythe » des calories. L’on ne grossit pas parce que l’on mange trop mais parce que l’on mange mal. En cause : une intoxication aux mauvais glucides. C’est le pancréas, dans sa fonction insulinique, qui serait responsable de nos kilos en trop… 

Pour Michel Montignac : « la théorie des calories est fausse. C’est une hypothèse sans fondement scientifique qui est illusoire dans la mesure où l’adoption de régimes hypocaloriques conduit toujours à des échecs ». Selon la théorie des calories, un déficit quotidien provoque un prélèvement de calories au niveau des graisses stockées, et un surplus quotidien provoque un stockage automatique sous forme de graisses de réserve. Il s’agit en somme d’une équation mathématique qui s’inspire directement de la théorie de Lavoisier sur les lois de la thermodynamique. Cependant, l’organisme s’habitue à recevoir moins d’énergie et la perte de poids finit par s’arrêter. Il fonctionnera avec moins et constituera, par « instinct de survie » des réserves dès qu’il le peut… Conclusion : les régimes hypocaloriques successifs conduisent peu à peu à une résistance à l’amaigrissement.

« L’on ne grossit pas parce que l’on mange trop, mais parce que l’on mange mal », dit Montignac. Une alimentation saine doit comporter de protéines végétales et animales combinées en proportion 50-50 (1 gr/kg de poids/jour): celles-ci sont indispensables et ne font pas grossir. Elle doit aussi comporter des « bonnes graisses » ainsi que des « bons glucides » ou hydrates de carbone. Ceux-ci sont classés selon leur indice glycémique, c’est-à-dire selon l’augmentation de la glycémie qu’ils produisent. Ainsi, les « bons glucides » ont un IG bas. Alors que l’IG des pommes de terre bouillies et du pain baguette blanc est de 70, il n’est que de 35 pour le pain intégral, de 15 pour le soja et de moins de 15 pour les légumes verts, les tomates ou les champignons.

L’insuline, hormone secrétée par le pancréas, agit sur le glucose de manière à le faire pénétrer dans les tissus de l’organisme où il est utilisé soit pour les besoins énergétiques immédiats du corps, soit pour constituer des réserves de graisse. « Le pancréas est, en quelque sorte, le chef d’orchestre du métabolisme. S’il est en bon état, il assurera normalement sa fonction qui consiste à faire baisser la glycémie, en secrétant la dose d’insuline qui convient. S’il est en mauvais état, c’est-à-dire s’il fait de l’hyperinsulinisme, il aura tendance à déclencher un stockage anormal des acides gras en graisses de réserve. C’est donc le pancréas, dans sa fonction insulinique, qui va être responsable des kilos en trop ». Or une alimentation hyperglucidique entraîne à la longue un disfonctionnement pancréatique.

Dans le cas de l’ingestion de glucides en même temps que des lipides (une tartine beurrée, par exemple), si le pancréas ne fonctionne pas bien, la graisse (beurre) sera stockée. Dans le cas de l’ingestion de lipides seuls (morceau de fromage gras), il n’y a pas d’effet glycémique, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de libération de glucose dans le sang et le pancréas ne sécrète pratiquement pas d’insuline. « S’il n’y a pas d’insuline, il n’y a pas de stockage d’énergie », affirme-t-il. C’est donc l’association des lipides et des mauvais glucides, dans le cadre d’un fonctionnement défectueux du pancréas, qui est à l’origine du surpoids…

 

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