La technologie moderne responsable du surpoids ?

Publié le Samedi 28 janvier 2012 par Chantal

Télécommande, automobile, ordinateur, téléphone portable ou autres smart phone… Nous ne pourrions plus nous passer de toute cette technologie qui nous facilite tant la vie. Et pourtant, c’est en grande partie à cause d’elle que nous bougeons de moins en moins et que nous avons des problèmes de poids. Si cette évolution continue, voici à quoi pourrait ressembler l’homme du futur …  

Aujourd’hui, tout est « à portée de doigt ». Les télécommandes sont un excellent exemple : plus besoin de se lever pour pousser sur le bouton du téléviseur et changer de chaîne. L’achat on-line et en téléboutique est de plus en plus à la mode. Vêtements, cosmétiques, appareils ménagers et autres produits de consommation sont à « portée de click » via nos ordinateurs. Plus besoin de se fatiguer à faire les courses en ville, tout est livrable à domicile.

Beaucoup de gens passent plus de temps dans leur voiture, coincés dans les embouteillages, qu’en mouvement. Si l’on regarde ce qui se passe outre-Atlantique, c’est encore pire. Dans certaines villes américaines, il est impensable de se déplacer sans sa voiture : dans certaines villes, il n’y a plus de trottoirs ! La formule « drive-in » permettant d’être servi dans son véhicule sans même en sortir a de plus en plus de succès : après les restaurants « fast food », les banques et d’innombrables autres services la proposent. Plus besoin de bouger ! Il semble bien que les seules parties de notre corps que nous soyons encore obligés de bouger, ce sont nos doigts – pour pousser l’un ou l’autre bouton ou cliquer sur la souris de l’ordinateur – et nos orteils – pour enfoncer l’accélérateur ou la pédale des freins… Il ne faut même plus nous lever pour répondre au téléphone, notre portable est toujours à portée de la main.

Il y a bien longtemps déjà, Charles Darwin avait émis une théorie que nous appellerons ici la « théorie de la girafe ». Selon cette théorie, les parties du corps que nous utilisons régulièrement se développent avec l’évolution, alors que celles que nous n’utilisons pas deviennent de plus en plus petites et finissent par disparaître complètement. Un bon exemple pour illustrer cela c’est précisément la girafe. Avec l’évolution, le cou de la girafe est devenu de plus en plus long, car la végétation basse disparaissant progressivement, seuls les animaux au cou plus allongé survivaient en trouvant leur nourriture dans les hautes branches. A l’inverse, chez l’être humain, la queue a progressivement disparu car elle nous servait de moins en moins. Aujourd’hui nous en gardons une relique : le coccis.

Sur la base de cette théorie, certains observateurs suggèrent que dans quelques centaines d’années, l’être humain sera morphologiquement très différent d’aujourd’hui. Il aura une tête proportionnellement plus grande avec de gros yeux globuleux (pour mieux regarder l’écran d’ordinateur ou de la télévision), de puissants doigts et orteils (pour mieux pousser les divers boutons et pédales), des bras et des jambes maigrichons et atrophiés car devenus peu utiles… Ainsi nous deviendrions des sortes de « E.T. » ventrus et sans muscles. Il semblerait d’ailleurs qu’il y a déjà aujourd’hui certains signes de cette évolution chez les plus jeunes…

Heureusement, nous ne serons plus de ce monde pour le voir ! En attendant, le meilleur conseil qu’on puisse donner à tous ceux et toutes celles qui souhaitent garder la forme et retrouver une belle silhouette, c’est de bouger !

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