Maigrir au masculin

Publié le Jeudi 19 janvier 2012 par Chantal

Autrefois, les hommes se souciaient peu de leur ligne. Intelligence, humour, position sociale et niveau de revenu comptaient plus que leur silhouette pour réaliser conquêtes amoureuses et professionnelles. Aujourd’hui, bien que leur motivation à maigrir et à rester sveltes ne soit pas encore aussi forte que celle des femmes, les mentalités évoluent…

C’est bien connu, chez les hommes, les problèmes de surpoids surviennent aux alentours de la trentaine lorsqu’ils s’installent dans une situation professionnelle et amoureuse plus stable. Plus d’argent équivaut à plus de confort et les déplacements se font alors en voiture. Fini la marche à pied et les transports en commun ! A la tombée du jour, ils ne courent plus les boîtes de nuit mais s’installent devant le poste de télévision. Les bons petits plats du foyer, les repas d’affaires et le buffet de la cantine d’entreprise remplacent les repas sur le pouce ou à la cantine universitaire. Devenus papa, le sport du dimanche matin est remplacé par la balade relax avec le landau… Relation sentimentale durable et réussite professionnelle : voilà les responsables des kilos en trop de Monsieur. Les femmes seraient moins atteintes par le « syndrome de la trentaine » : quand elles grossissent à cet âge, c’est plutôt à cause des maternités. Elles sont aussi plus habituées depuis l’adolescence à surveiller leur ligne en raison de la pression sociale, des médias et de la mode.

D’autres facteurs peuvent mener à la prise de poids chez les hommes: arrêter de fumer, une rupture sentimentale ou un divorce, et passer d’un travail de jour à un travail de nuit : cela a été observé pour le personnel hospitalier, par exemple, et s’expliquerait par la tendance à manger pendant la nuit tout en continuant à faire les repas normaux en journée.

Les hommes ont tendance à accumuler les kilos superflus sur le ventre. Or, lors d’un régime amaigrissant, c’est la graisse de l’abdomen qui fond en premier. Ils maigrissent donc plus vite et plus facilement que les femmes… Par ailleurs, les hommes n’aiment pas suivre des régimes à la lettre, peser les aliments, calculer les calories, lire les revues spécialisées… La diététique les intéresse peu. Dès lors, ils préfèrent les régimes simples à mettre en œuvre, qui sont fondés sur un grand principe et ne requièrent pas d’apprentissage culinaire ou nutritionnel (c’est le cas du régime Dukan ou du régime Montignac, par exemple). De manière générale, leur rapport à l’alimentation est moins compliqué et conflictuel – la majorité des anorexiques et boulimiques sont des femmes !

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