Archive for the ‘Psychologie’ Category

Pour maigrir, il est important de se faire plaisir

Publié le Dimanche 12 février 2012 par Chantal

Ce n’est pas toujours facile de perdre des kilos superflus, les résultats tardent à se manifester et sont parfois décourageants. Mais n’oubliez pas ceci : même une toute petite perte de poids constitue un grand progrès et mérite une récompense !

Lorsque vous entamez un régime amaigrissant, vérifiez votre poids avant de commencer et fixez-vous un objectif réaliste en terme de kilos à perdre ainsi qu’une date butoir pour atteindre cet objectif. Ensuite, pesez-vous régulièrement car il est très important de suivre l’évolution de son poids. Mais ne vous attendez pas à voir immédiatement des changements radicaux ! Patience ! Il faudra parfois plusieurs semaines avant de commencer avoir des résultats. Ne vous découragez pas ! N’oubliez pas non plus que si vous avez choisi de maigrir en faisant du sport, vous remplacez de la graisse avec des muscles, qui sont « plus lourds », ce qui peut affecter ce que vous dit votre balance.

Lorsque vous constatez enfin une diminution de poids, récompensez-vous en vous faisant plaisir. Ce plaisir ne doit évidemment pas être une énorme tranche de gâteau au chocolat ou une casserole de cassoulet! Mais plutôt s’offrir une petite distraction agréable comme aller au cinéma, au concert, faire un petit voyage, s’acheter un nouveau vêtement. Gâtez-vous avec quelque chose que vous aimez vraiment (tout est possible, du moment que cela ne risque pas de vous faire reprendre des kilos).

Se récompenser pour ses efforts et sa détermination, cela aide à booster le moral et à tenir le coup sur la durée, ce qui est essentiel, surtout si vous avez beaucoup de poids à perdre. Et n’oubliez pas, maigrir durablement ne s’obtient pas en quelques jours. Maigrir ce n’est pas un sprint, mais un marathon ! Seul un parcours d’endurance et de patience vous mènera à un résultat satisfaisant et stable. Et en parlant de récompense, n’oubliez pas de faire des « pauses » de temps à autre dans votre programme d’amincissement. Donnez-vous par exemple un jour de répit par semaine ou par quinzaine, où vous ne faites aucun exercice physique particulier ou bien où vous sortez manger au restaurant.

Le trouble de dysmorphie corporelle

Publié le Jeudi 9 février 2012 par Chantal

Les personnes atteintes du « trouble de dysmorphie corporelle » ou dysmorphophobie sont persuadées d’avoir un ou plusieurs défauts physiques en vérité inexistants ou bien minimes. Quand le culte de la beauté et de la minceur tourne à l’obsession pathologique…

Retards, absentéisme, chômage, échec scolaire, séparation, divorce, suicide… la phobie sociale et les stratégies d’évitement générées par ce trouble mystérieux ont des conséquences parfois dramatiques. L’énergie toute entière des personnes qui souffrent du trouble de dysmorphie corporelle (Body Dismorphic Disorder ou BDD) est absorbée par les tentatives de camouflage et d’élimination d’un défaut, réel ou imaginaire, dans leur apparence physique. Des études ont révélé que certaines parties du corps sont plus visées que d’autres : les défauts imaginaires sont localisés essentiellement au niveau du visage (peau, chevelure, nez et yeux), mais aussi au niveau des jambes et des genoux, des seins et des pectoraux, de l’estomac et de la taille, et dans une moindre mesure, au niveau des hanches et des fesses.

Les personnes atteintes du trouble de dysmorphie corporelle présentent divers  comportements pathologiques distinctifs. Elles ont tendance à se comparer sans cesse à autrui et usent et abusent de techniques de camouflage, que ce soit au moyen des vêtements, de la posture, du maquillage, de la coiffure ou d’un chapeau… Par ailleurs, elles ont souvent recours à des professionnels (dermatologues, chirurgiens plastiques…), qu’elles sollicitent en général de manière répétitive. Il peut arriver que ces personnes scrutent constamment leur image dans le miroir ou bien qu’elles évitent soigneusement d’y porter le regard. Elles tentent parfois de supprimer le défaut imaginaire en agissant directement dessus, par exemple en se curant la peau pour en extirper les saletés, les imperfections telles que les boutons, points noirs et autres rougeurs au moyen d’une pince à épiler, d’une épingle, de ciseaux ou d’une lame de rasoir…

D’après le Dr Jean Tignol, auteur du livre « Les défauts physiques imaginaires », cette pathologie est une conséquence de la culture de la beauté qui caractérise notre époque, la perfection physique promue par les médias au premier rang des idéaux devient un outil-clé de reconnaissance et de promotion sociales. « Le changement de statut de la chirurgie esthétique est emblématique de cette évolution », explique-t-il : celle-ci est devenue une pratique sociale « normale ». Ainsi, aux États-Unis, le nombre de personnes ayant eu recours à la chirurgie esthétique est passé de 400.000 en 1992 à 6.6 millions en 2002. Le nombre de rhinoplasties (chirurgie du nez) aurait augmenté de 700% durant cette même période. Les progrès des techniques chirurgicales et l’engouement médiatique pour la chirurgie esthétique auraient contribué à cette évolution. Mais « nos sociétés occidentales promeuvent des images du corps inatteignables pour la plupart des gens », ajoute-t-il, ce qui génère chez beaucoup de femmes en particulier une insatisfaction permanente à propos de leur image physique, avec le risque de basculer tôt ou tard dans un comportement obsessionnel pathologique.

Apprendre à gérer ses émotions pour maigrir

Publié le Jeudi 9 février 2012 par Chantal

Le saviez-vous ? Les émotions et les pensées négatives font grossir ! Elles constituent ce que les psychologues appellent des stresseurs poids. Autrement dit : des facteurs psychologiques qui poussent à grignoter et à manger trop. Voici quelques conseils pour rompre le cercle infernal…

Passer devant un miroir, monter sur une balance, se sentir serré dans ses vêtements, surprendre le reflet de sa silhouette, interpréter un regard, voir une personne obèse, lire un article dans la presse, voir une publicité, ne pas trouver un vêtement à sa taille dans un magasin… Une pluie de petites pensées et d’émotions négatives nous bombarde à longueur de journée et finit par occuper une place centrale dans notre esprit. S’en suivent : privations, dérèglements du comportement alimentaire, yoyo pondéral, dépression, kilos supplémentaires et finalement… encore plus de stress et de nouvelles idées noires ! Comment sortir du cercle infernal de nos émotions et pensées négatives? A défaut de pouvoir s’assumer et s’accepter avec ou sans kilos en trop, voici quelques pistes à suivre :

  • Zapper les activateurs : par exemple, ne plus monter sur une balance, ne plus se mettre en maillot de bain, ne plus regarder les émissions de télévision sur les questions de poids, etc.
  • Maigrir en suivant un régime alimentaire progressif, en visant un objectif de poids raisonnable grâce à de nouvelles habitudes et une hygiène de vie plus saine qui permettront de stabiliser la réduction du poids.
  • Être indulgent envers soi-même : si on ne réussit pas à perdre tous les kilos superflus du premier coup, ce n’est pas un drame, on y arrivera plus tard.
  • Recourir à des stratégies réconfortantes: lecture, sorties, câlins, bains chauds, bains de vapeur …
  • Pratiquer un sport : outre les effets bénéfiques pour la silhouette, la pratique régulière d’un sport procure une sensation de bien-être qui booste la confiance en soi et le moral
  • Utiliser des méthodes de relaxation : massages, méditation, respiration profonde, yoga, tai-chi… Le relâchement musculaire et la diminution de la fréquence cardiaque ou de la tension artérielle peuvent aider à mieux contrôler nos émotions.
  • Suivre une psychothérapie telle, par exemple, une thérapie cognitive et/ou une thérapie comportementale

Pistes déconseillées :

  • Suivre un régime draconien avec perte de poids rapide n’est pas la meilleure solution, d’autant que les kilos risquent de revenir au grand galop
  • Extérioriser ses émotions en passant ses nerfs sur quelqu’un de son entourage, en hurlant, en pleurant, … L’expression violente des émotions risque de vous rendre plus irritable. Pleurer seul dans son coin ne ferait qu’augmenter le sentiment de détresse …
  • Prendre des médicaments. Les anxiolytiques et les antidépresseurs ne résoudront pas votre problème de poids et peuvent avoir un tas d’effets secondaires indésirables, sans compter les risques de dépendance qu’ils peuvent engendrer.