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Les soins anticellulite pratiqués en institut (suite)
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La thermoplastie
- Cette technique utilise des ondes à haute fréquence qui servent à augmenter la température interne du corps
- L’objectif est de modifier la membrane des cellules de graisse et de la rendre perméable
- Séances d’une demi-heure
- Permet d’améliorer la circulation lymphatique
- Action très localisée
Le BodySculptor ®
- Appareil qui envoie des ondes « biomagnétiques » à basse fréquence sur la surface de la peau favorisant le déstockage naturel des graisses
- Les cuisses, mollets, hanches, ventre, fesses et bras sont enduits de gel amincissant puis enveloppés d’un film plastique. Ensuite la patiente s’allonge sur un lit équipé de sangles chauffantes réparties sur les zones à traiter
- La séance dure trois-quarts d’heure et se termine par un massage d’un quart d’heure dont l’objectif est de drainer les acides gras libérés par les ondes et la chaleur
Les ultrasons
- Les cellules graisseuses sont bombardées avec des ultrasons
- Objectif : l’activation des échanges entre adipocytes et capillaires fait « fondre » les graisses
L’ionophorèse
- Des substances médicamenteuses pénètrent dans le tissu adipeux via la peau à l’aide d’un courant galvanique
- Un générateur envoie un courant par deux électrodes placées de part et d’autre de la zone de cellulite à traiter
- La solution du produit actif est appliquée sur une petite éponge selon la polarité des électrodes
- Méthode simple mais attention : risques de brûlures, d’allergies et de douleurs
La lipotomie
- Injection d’un produit spécial « préparant » les cellules graisseuses au traitement par ultrasons ou au courant électrique (voir ci-dessus) dont elle améliore les résultats
- Séances d’une à trois heures
- Attention : Œdèmes et hématomes
- Quatre séances espacées de trois semaines sont nécessaires
La lipodilution
- Doit être réalisée par un professionnel de la santé aidé d’un infirmier diplômé
- Un sérum est injecté dans les zones à traiter
- Sous l’effet de la pression osmotique les cellules graisseuses hydratées gonflent (jusqu’à 27 fois leur volume initial) et se fragilisent
- Des ultrasons ou des massages du type rouler-palper sont ensuite appliqués dans le but de faire « éclater » les membranes cellulaires
- Traitement douloureux
- Le port d’une gaine de contention pendant plusieurs jours après l’intervention est nécessaire
- Les résultats sont meilleurs si la peau est élastique (jeune) et en bon état
L’infiltration traçante
- Injection de produits médicamenteux
- Utilisation d’une très longue aiguille
- Attention : possibilités d’allergies aux produits et d’hématomes
L’obésité et le surpoids chez l’enfant
Dans le monde, près de 43 millions d’enfants de moins de cinq ans sont trop gros. L’obésité infantile est une réalité en progression. Elle augmente les risques d’obésité à l’âge adulte, de décès prématuré et de handicap. Les enfants obèses souffrent de problèmes respiratoires, d’allergies, d’hypertension, de résistance à l’insuline… sans compter les troubles psychologiques liés à leur apparence physique.
L’obésité infantile est l’un des défis majeurs auxquels sont confrontés les autorités sanitaires et les professionnels de la santé. Il s’agit d’un problème global apparu dans les pays occidentaux qui contamine peu à peu les pays plus pauvres de la planète. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, on dénombre 43 millions d’enfants de moins de cinq ans en surcharge pondérale dans le monde, dont 35 millions vivent dans les pays en voie de développement. Diverses études scientifiques ont démontré le risque pour ces enfants de maintenir leur surpoids à l’âge adulte. Ils sont plus exposés à diverses maladies chroniques telles que le diabète et les problèmes cardiovasculaires. Les causes principales de l’obésité infantile sont une alimentation trop riche en calories et une dépense physique insuffisante. En outre, il est important de souligner que les problèmes du surpoids sont transmis d’une génération à l’autre. Diverses études montrent que les femmes en surcharge pondérale donnent naissance à des bébés plus gros, avec une masse de graisse abdominale généralement trop importante.
C’est le plus souvent pendant l’enfance et l’adolescence que se développent les processus pathologiques et les facteurs de risques conduisant à l’obésité et au surpoids à l’âge adulte. Diverses études scientifiques montrent par exemple, le lien entre surpoids durant l’enfance ou l’adolescence et le syndrome de résistance à l’insuline qui précède l’apparition du diabète de type 2. Il a aussi été démontré qu’une augmentation de la masse du ventricule gauche du cœur pouvait survenir durant l’enfance ou l’adolescence en cas de surpoids; or cet état est un facteur aggravant le risque de maladies cardiovasculaires chez l’adulte. Cependant, un changement dans les habitudes alimentaires et le mode de vie (plus d’activité physique) chez les enfants et les adolescents concernés, associé à une surveillance de leur poids, permet de réduire significativement à l’âge adulte les risques de développer une résistance à l’insuline, un diabète de type 2 ou une maladie cardiovasculaire.
Par ailleurs, l’obésité et le surpoids peuvent provoquer chez l’enfant divers autres problèmes de santé comme, par exemple, un affaiblissement du système immunitaire et une plus grande vulnérabilité aux allergies. Une étude réalisée conjointement par l’Université de Melbourne (Australie) et l’Université d’Umea (Suède) en 2011 a conclu que les enfants nés de femmes obèses encourent un risque plus élevé de devenir asthmatiques que les enfants nés de mères de poids normal. D’après ses auteurs, qui ont examiné à Stockholm 129.000 mères et leurs 189.000 enfants, les risques d’avoir un enfant souffrant d’un problème d’asthme entre l’âge de 8 et 10 ans était de 61% supérieur chez les femmes ayant eu pendant leur grossesse un indice de masse corporelle de 35 ou plus.