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Les soins anticellulite pratiqués en institut
Vous avez décidé de recourir aux grands moyens pour résoudre votre problème de cellulite ? Voici un inventaire des principaux soins anticellulite pratiqués dans les centres esthétiques, du plus doux au plus douloureux… Attention, dans certains cas, la présence d’un professionnel de la santé est indispensable !
Le drainage lymphatique
- Procédé manuel ou mécanique pour éliminer l’eau excédentaire et les toxines des tissus
- Aide à lutter contre les troubles circulatoires lymphatiques : œdème, insuffisance veineuse, mauvaise circulation, rétention d’eau…
- Doit idéalement être pratiqué par un kinésithérapeute ou un médecin
- Technique « douce » combinant des mouvements d’appel (appui puis relâchement rapides, alternance de pressions et de dépressions) et des mouvements de résorption (glissé sur la peau destiné à évacuer le liquide lymphatique chargé d’une partie des déchets de l’organisme). Il faut veiller à ne pas « écraser » les vaisseaux.
- Chaque séance dure une heure environ
- Procure une sensation de légèreté et de bien-être, permet de soulager les jambes lourdes et améliore localement l’aspect « peau d’orange » mais ne donne pas de résultats majeurs sur la cellulite ancienne et incrustée.
La pressothérapie
- Même principe que le drainage lymphatique
- La technique est basée sur une série de pressions successives dont l’objectif est de stimuler la circulation sanguine et lymphatique
- La cliente revêt une combinaison spéciale des pieds à la taille reliée à un compresseur qui y insuffle de l’air puis aspire l’air contenu
- La combinaison gonfle et se resserre autour du bas du corps à un rythme régulier, puis se dégonfle et relâche la pression
- Moins efficace que le drainage lymphatique manuel
- Peut donner des résultats provisoires sur la peau d’orange
L’endermologie
- Une tête aspirante masse les régions où se loge la cellulite
- Assouplissement et lissage des tissus fibreux propres à la cellulite
- Action visant à déloger les cellules de graisse qui devront ensuite être éliminées par de l’exercice physique où des régimes
- 14 à 16 séances sont nécessaires
- Résultats variables
Le Cellu-M6®
- Pratiqué par un kinésithérapeute formé à l’emploi du Cellu-M6, un appareil dont la tête est munie d’une chambre d’aspiration et de deux rouleaux motorisés
- L’appareil soulève la peau en profondeur puis la roule à une vitesse et un rythme déterminés (variations du « palper-rouler »)
- Prévoir 10 séances rapprochées suivies d’une séance par mois d’entretien
- Donne des résultats sur l’aspect peau d’orange
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La musculation pour mincir et conserver une belle silhouette
Même au repos, des muscles bien entraînés brûlent plus de calories que ceux qui ne le sont pas ! Un programme de musculation équilibré qui comprend des exercices pour chaque partie du corps, n’implique pas forcément de développer des pectoraux de camionneur ou des mollets de cycliste…
Un kilo de muscle brûle beaucoup plus de calories qu’un kilo de graisse. Cela signifie que si vous avez une proportion de muscle plus importante dans votre masse corporelle, peu importe où celle-ci se trouve, vous consommerez plus de calories. Même lorsque vous êtes assis. Même lorsque vous êtes allongé au soleil. Même pendant le sommeil. Vous consommerez plus d’énergie simplement parce que les muscles sont énergivores. A tout moment, même si vous ne faites rien, vous consommerez plus d’énergie que si vous n’avez pas de muscle.
Dès que vous commencez à développer votre masse musculaire, la machine à brûler des calories supplémentaires se met en marche. C’est une sorte de « spirale positive ». Les résultats sont exponentiels. Les premiers grammes de muscle gagnés déclenchent déjà le processus. Et à mesure que la proportion de muscles augmente, votre corps dépense de plus en plus d’énergie à chaque moment de la journée et pour chaque moment d’activité ou d’inactivité. C’est un peu comme si vous mettiez votre machine à brûler des calories sur le pilote automatique.
Beaucoup de femmes hésitent à entamer un programme de musculation. La raison généralement invoquée étant que les exercices de musculation vont faire gonfler leurs muscles rendant leurs veines apparentes de façon disgracieuse tout en leur donnant une carrure d’armoire à glace. Mais cela ne doit pas forcément être le cas. Tout dépend du type de programme de musculation choisi. Il ne faut en faire ni trop, ni trop souvent. Un programme de musculation équilibré comprend des exercices pour chaque partie du corps et surtout les bras, les fesses, les abdominaux, la taille et les épaules. Cela peut se pratiquer avec des poids (n’allez pas prendre tout de suite les plus gros, évidemment !), mais aussi simplement en faisant jouer le poids corporel. Par exemple, les pompages utilisent le poids corporel pour muscler les bras. Cours collectifs de gym (« body sculpt » ou « taille-abdos-fessiers » par exemple) ou programmes en salle sur mesure élaborés avec l’aide d’un moniteur expérimenté : diverses alternatives existent. Vous pouvez aussi faire des exercices de musculation chez vous. Il existe toutes sortes de programmes à faire « à domicile » disponibles sous forme de livres ou de vidéos (Internet, DVD).
Évidemment, si vous vous bâtissez une belle structure musculaire et puis vous l’oubliez complètement, après un certain temps, les fibres musculaires s’affaibliront et vous perdrez cette merveilleuse machine à consommer des calories. Une dernière chose : vous le savez peut-être déjà, mais le muscle est plus « lourd » que la graisse. Ne vous étonnez donc pas de ne pas voir de changement spectaculaire sur votre balance dans les premiers jours après le démarrage d’un programme de musculation. Il se pourrait même que votre poids augmente un petit peu. C’est tout à fait normal!
Les médicaments coupe-faim
Deux types de médicaments coupe-faim existent sur le marché. Les premiers, inoffensifs, comportent des fibres qui gonflent dans l’estomac. D’autre part, les anorexigènes, principalement de type amphétaminiques sont, quant à eux, des suppresseurs d’appétit qui agissent sur le cerveau et peuvent s’avérer dangereux. Dans les deux cas, sans changement d’habitudes alimentaires et de style de vie, les éventuelles pertes de poids obtenues seront vite effacées…
Les suppresseurs d’appétit à base de fibres qui gonflent dans l’estomac n’ont pas d’effets néfastes pour la santé. Leurs inconvénients : en cas de système intestinal fragile, leur prise peut provoquer ballonnements, diarrhée et douleurs au ventre. Ils permettraient de perdre environ 1.5 kg en 4 semaines, et sont surtout utiles pour les gourmands qui ont tendance à manger trop pendant les repas. Il leur suffira d’en avaler quelques minutes avant le repas avec un grand verre d’eau, et leur appétit en sera considérablement réduit. Mais attention, ces coupe-faim n’ont aucun effet sur l’envie de grignotage… Ils contiennent généralement de la gomme de guar, de la gomme de xanthane ou du glucomannane (gomme de Konjac), et sont commercialisés entre autres sous les noms suivants : Dietoman, Guarline, Konjax 750, Konjac, Minapétil et Modéril.
Les anorexigènes sont des suppresseurs d’appétit agissant sur le cerveau. Leurs avantages : un amaigrissement facile. Mais leurs inconvénients sont multiples. Outre des résultats relativement modestes en termes de perte de poids, ils comportent de nombreux effets secondaires et contrindications. Les médicaments anorexigènes amphétaminiques ou à structure apparentée aux amphétamines (cités ci-dessous) ont été retirés du marché dans de nombreux pays en raison de leur caractère addictif. Attention, n’achetez pas ce genre de produits dans des pharmacies online, ne les consommez que sur avis médical et prenez garde à leur association avec d’autres médicaments. Notez aussi que des alternatives intéressantes existent aujourd’hui, notamment les nouvelles générations de médicaments anti-obésité tels le best-seller de la firme GlaxoSmithKline, Alli, vendu sans ordonnance et dont le mode d’action est très différent de celui des coupe-faim, puisqu’il agit sur l’absorption intestinale des graisses.
Anorexigènes (coupe-faim) agissant sur le cerveau :
Les Amphétamines
- Substances apparentées aux stupéfiants
- Diminuent l’appétit et retardent la survenue de la faim
- Réduisent les besoins de sommeil (utilisées par les travailleurs de nuit, les étudiants, les artistes)
- Effet euphorisant, génèrent une hyperactivité
- Provoquent une dépendance : l’arrêt peut provoquer de la dépression
L’Amfépramone (ou sels de diéthylpropion)
- Molécule à structure dérivée de l’amphétamine, avec effets excitants réduits (5 à 6 fois moins)
- Médicament prescrit sous les noms suivants : Anorex, Modératan, Préfamone, Ténuate Dospan
- Perte de 2.2 kg sur 8 semaines, en moyenne
- Effets secondaires : bouche sèche, nervosité, insomnies, constipation, fatigue, vertiges, somnolence, sensation de tête vide
La Fenfluramine
- Molécule dont la structure est dérivée de l’amphétamine
- Diminue l’appétit ainsi que l’absorption des graisses, selon certaines études
- En vente sous les noms suivants : Pondéral, Isoméride et Redux
- Perte équivalente d’environ 2 kg sur 8 semaines
- Entraîne fatigue, diarrhée, bouche sèche, anxiété, insomnie, maux de tête
La Phentermine
- Dérivé de l’amphétamine
- Usage a court-terme en association avec des traitements non médicamenteux (sport, régime alimentaire)
- En vente sous les noms suivants : Adipex-P, Obenix et Oby-Trim
- Pas de données sur la perte de poids obtenue
- Effets secondaires : anxiété, excitation psychomotrice, sécheresse de la bouche, insomnies, tachycardie
- Risque de dépendance
La Sibutramine
- Structure apparentée à celle des amphétamines
- Augmente la sensation de satiété
- Commercialisé sous le nom de Meridia, Reductil et Sibutral
- Pas de données sur la perte de poids obtenue
- Nombreux effets secondaires : insomnies, constipation, transpiration excessive, sécheresse de la bouche, maux de tête, palpitations, hypertension artérielle