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Mieux vaut prévenir que guérir la cellulite
La constitution de la cellulite, hantise de toutes les femmes, résulte d’un long processus qui commence à l’adolescence. Les causes en sont multiples : hormonales, alimentaires, psychologiques, héréditaires… Si les crèmes et autres remèdes n’ont pas d’effet, il faut parfois recourir aux grands moyens !
La cellulite peut être liée à un excès de sécrétion d’œstrogènes ou à une hypersensibilité aux œstrogènes qui favorise l’augmentation du nombre et de la taille des cellules graisseuses ou adipocytes. A ce moment, les vaisseaux sanguins sont comprimés, les échanges circulatoires et les mouvements d’eau se passent moins bien et les déchets cellulaires sont mal évacués.
Les origines de la cellulite peuvent aussi être génétiques, alimentaires (excès de graisses, de sucre, de sel…) ou psychologiques (anxiété, stress…). En cas de stress, les corticoïdes des glandes surrénales interviennent et causent la formation de cellulite : le yoga, les exercices de relaxation, la sophrologie ou l’acupuncture peuvent donner de bons résultats dans certains cas…
Enfin, les problèmes circulatoires favorisent l’apparition de la cellulite : il faut éviter les bains trop chauds, les saunas, les expositions trop longues au soleil, les vêtements et sous-vêtements trop moulants, la trop grande sédentarité et le manque d’exercice.
L’application de crèmes anti-cellulite (surtout celles à base de caféine) peut être utile à condition de l’accompagner d’une amélioration de l’alimentation et d’une bonne hygiène de vie. L’allaitement maternel aiderait à résorber la cellulite, ainsi que la prise quotidienne d’huile de foie de morue… Pour celles qui ont tout essayé et qui ont pris la décision de recourir aux grands moyens, les instituts de beauté proposent toute une panoplie de soins anti-cellulite allant du simple massage manuel ou assisté d’un appareil spécial (endermologie, Cellu-M6, …) à des interventions plus sophistiquées comme le traitement aux ultrasons, l’ionophorèse, la thermoplastie ou le BodySculptor, par exemple. A noter aussi l’option de la lipoaspiration ou liposuccion qui se pratique exclusivement en environnement médicalisé (mais qui ne donne pas forcément de bons résultats en ce qui concerne les problèmes de cellulite).
Savoir calculer les calories pour maigrir
Il est utile, surtout en début de régime, de peser ses aliments et de faire des calculs de calories pour se familiariser à cette matière et développer une mémoire visuelle des portions. Sans pour autant emmener sa balance et sa calculette chez les amis ou au resto … !
Pour commencer, procurez-vous une table des calories aussi complète que possible. C’est un outil indispensable pour toute personne qui souhaite perdre du poids ou simplement garder la ligne. Vous en trouverez sans difficulté sur l’Internet, sans quoi demandez conseil à votre médecin. Procurez-vous aussi un petit calepin dans lequel vous noterez les calories de chaque aliment ou boisson que vous ingurgitez, ainsi qu’une calculette si vous n’êtes pas fort en maths. Une balance de cuisine peut également être utile, pour mieux évaluer le poids, ainsi qu’une cruche graduée pour les liquides. A noter que certains appareils électroniques du type « smart phone » et certains sites web sont pourvus de calculateurs de calories bien pratiques.
Pendant quelques jours (pas obligatoirement consécutifs), efforcez-vous de préparer vous-même tout ce que vous mangez et de calculer avec autant de précision que possible les calories de vos aliments. Pour les liquides, vous pouvez partir du principe que 100 ml égale à peu près 100 gr. Pour les plats préparés, conserves, surgelés, produits secs, etc., les calories sont toujours indiquées sur l’emballage. Pour les plats que vous préparez, calculez le total puis évaluez le contenu de la portion que vous prenez. Et surtout, n’oubliez rien ! Ne négligez pas l’apport calorique des en-cas, des graisses de cuisson, des sauces, du sucre ajouté aux boissons chaudes, etc. Les jours où vous pratiquerez cet exercice, notez strictement toutes les calories consommées. Faites ensuite le grand total en fin de journée. Que voyez-vous ? Lorsque l’on sait qu’en moyenne, le maximum de calories nécessaires est de 2000 par jour pour une femme et de 3000 par jour pour un homme, ce petit exercice de calcul peut parfois produire un véritable électrochoc!
Le premier objectif est donc une prise de conscience : voir que nous avons souvent naturellement tendance à « manger trop ». Ensuite et surtout, il vous familiarisera avec le calcul des calories. En répétant cet exercice quelques fois, quand vous en avez le temps, vous commencerez à pouvoir évaluer d’un simple coup d’œil les calories contenues dans divers aliments et préparations culinaires. Vous serez aussi plus attentif à toute cette problématique des calories. Vous ferez attention à ne pas dépasser votre quota journalier, et si vous ne pouvez l’éviter, vous pourrez compenser en adaptant vos repas suivants ou en augmentant votre dépense de calories.
Il n’est évidemment pas indispensable de faire des calculs précis. Les approximations suffisent et en deux semaines, on est « formé »… Plus besoin de balance : vous « verrez » les calories. Une petite semaine de rafraîchissement de la mémoire tous les six mois peut être utile car le compas risque progressivement de dévier… cent grammes devenant bientôt 125 puis 150 etc…
Manger selon son horloge biologique pour être mince et en forme
Boulimie, grignotage, fringales et autres razzias nocturnes sur le frigo … Manger nerveusement provoque indigestion chronique, gonflements et inflammation des intestins, fatigue, déprime, cellulite, déséquilibres hormonaux et prise de poids. Pourquoi ? Les comportements alimentaires anachroniques bouleversent notre horloge biologique…
Manger nerveusement, sans appétit et sur le pouce à tout moment, sans respecter son horloge biologique, serait une erreur capitale. L’horloge biologique, dont le mécanisme se trouve dans l’hypothalamus, prévoit que nous prenions trois, quatre et même cinq repas par jour selon l’intensité de notre activité physique. Le travail de nuit, les voyages et les décalages horaires notamment peuvent provoquer son dérèglement. Des travaux récents ont démontré que les ruptures répétées des horaires des repas peuvent produire des modifications du métabolisme.
Le repas unique et la prise alimentaire nocturne provoquerait des augmentations du taux de cholestérol, des dépôts graisseux sur les artères et toute une série d’autre problèmes. En effet, la digestion s’opère de façon différente pendant la nuit : pour le même repas pris à midi ou à minuit, l’apport en sucre dans l’organisme diffère.
Par ailleurs, si le repas est pris très vite ou dans un contexte de stress les dégâts sont encore plus importants : cela stimulerait notamment l’envie de fumer ou de boire de l’alcool et d’autres boissons excitantes (café, thé…). Le stress pendant le repas abaisse dans l’organisme les sécrétions de cortisone, de mélatonine, de testostérone et d’autres substances essentielles. Manger devant la télévision peut provoquer du stress et des chocs émotionnels dus par exemple aux mauvaises nouvelles, à la violence ou tout simplement aux alternances lumineuses du petit écran…
Le jeûne provoquerait également des dégâts, de même que les régimes qui suppriment l’un ou l’autre aliment. En effet, l’estomac sécrète à heures fixes les sucs digestifs (chronobiologie de la prise alimentaire) et s’ils n’ont rien à traiter, ils se transforment en acides et autres poisons qui intoxiquent l’organisme en causant notamment une prise de poids.
Conclusion ? Stop aux repas à toute heure, au grignotage et aux razzias nocturnes sur le frigo ! Notre organisme est programmé pour traiter les graisses pendant le sommeil (lipolyse nocturne). Pour que l’horloge biologique retrouve sa cadence naturelle et respecte les cycles neuro-endocriniens, il est conseillé de prendre un petit déjeuner léger puis d’attendre quatre heures au moins entre chaque repas (trois heures en cas d’activité physique intense). La boulimie, c’est-à-dire la propension à manger n’importe quoi sans appétit et à toute heure, aboutit toujours à un stockage excessif de graisses, de même que le grignotage, qui est la prise répétitive et automatique de faibles quantités d’aliments déclenchée sans faim. La fringale (souvent due à l’insuffisance du repas précédent, à un choc émotionnel ou à un effort physique prolongé) est une envie urgente de manger en dehors des repas et peut aboutir au même résultat. En outre, boulimie, grignotage et fringales provoquent indigestion chronique, gonflement des intestins, inflammation de la muqueuse intestinale, mais aussi des variations de poids qui entraînent à leur tour fatigue, déprime, troubles cardio-vasculaires et lympthatiques (attention, cellulite !), hormonaux…